Depuis sa sortie, j’ai beaucoup entendu parler du roman de Jean-Michel Guenassia, Le Club des Incorrigibles Optimistes, qui a été couronné de succès critique et populaire et qui a même obtenu le Prix Goncourt des Lycéens en 2009. Un sacré pédigrée !
Michel Marini, collégien de 12 ans, vit de rock’n’roll et de baby-foot. Un jour, il découvre dans l’arrière-salle du bistrot qu’il fréquente, un club d’échec fréquenté par des hommes ayant fuit le communisme. Fasciné par ces hommes toujours optimistes, Michel se lie d’amitié avec eux. Des rencontres qui bouleverseront définitivement sa vie !
Le Club des Incorrigibles Optimistes est un véritable conte du passage à l’âge adulte d’un jeune homme. Le roman est centré sur la vie intérieure de Michel, sur sa découverte de l’amour, de la complexité du monde et de la vie d’adulte. Dans ce roman, il n’y a ni grands rebondissements, ni scènes d’action spectaculaires – l’histoire ici est celle de la vie elle même et les petits détails qui la composent.
Si je dois dire qu’au bout d’un moment, les aventures de Michel ne m’ont plus passionné, le Club des Incorrigibles Optimistes a su conserver mon intérêt grâce aux chapitres qui nous révèlent, au compte goutte, le mystérieux passé des membres du club.
Le roman de Jean-Michel Guenassia ne m’a pas forcément captivé – trop long, parfois un peu trop tiède et manquant de rythme pour moi – mais c’est néanmoins un roman d’envergure qui dépeint avec fraicheur les années 60 en France.
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