Allant religieusement à tous les ballets classiques qui se montent à l’Opéra de Paris, je savais qu’inévitablement, ce moment devait arriver. Le moment où je me suis retrouvée devant un ballet que j’avais déjà vu, avec la même mise en scène. Et ce ballet, c’est Le Lac des Cygnes, dans la version chorégraphiée par Noureev, que j’avais déjà vu en décembre 2016.
Dans cette belle histoire connue de tous, le Prince Siegfried rencontre lors d’une chasse une sublime jeune femme vêtue de plumes de cygne blanches, Odette. Cette dernière est sous le coup d’un sortilège du terrible sorcier Rothbart et est condamnée à vivre comme un cygne durant la journée.
Lors de la première représentation, j’avais admiré la prestance de François Alu, Rothbart magnétique et magnifique. Alors tu peux imaginer ma joie quand j’ai vu que cette fois encore, c’est lui qui interprétait ce rôle. Comme la dernière fois, il est impressionnant, illumine la scène de sa présence et enflamme le public par ses bonds fulgurants et sa grâce sauvage ! Et cette fois-ci, beaucoup plus que la dernière fois, il titre totalement le drap à lui.
A ses côtés, Léonore Baulac et Germain Louvet, respectivement Odette et Le Prince, bien que très bien, peinent à sortir de son ombre. En fait, leurs meilleurs moments sont ceux où ils partagent la scène à deux, et où ils sont un très beau couple de conte de fée. D’ailleurs Léonore est bien meilleure en cygne blanc qu’en cygne noir !
Néanmoins, le ballet est toujours un régal ! Le Lac des Cygnes propose des moments de magie pure, de grâce extraordinaire, et reste l’un des plus jolis et poétique ballet du monde ! Impossible de s’en lasser donc surtout lorsque l’orchestre de l’Opéra nous délivre une si belle partition !
Authentique interprétation de Noureev à la lumiéres de Freud ou de lacan
J’aimeJ’aime