1917 de Sam Mendes – Le jeune homme et la guerre | Boires et Déboires d'un Zéro Masqué

1917 est l’un des films qui a fait le plus parler en ce début d’année : 2 Golden Globes, 2 Oscars, et un nombre conséquent de nominations à divers prix prestigieux (vous compterez, moi, j’ai la flemme). Alors avec tout ça, je me suis enfin décidée, bien après tout le monde, à aller découvrir le dernier film de Sam Mendes.

Au plein cœur de la Première Guerre Mondiale, deux jeunes soldats britanniques Blake et Schofield se retrouvent incombés d’une mission quasi impossible : traverser les lignes ennemies afin de prévenir un bataillon britannique qu’ils s’apprêtent à tomber dans un piège, tendu par les Allemands.

1917 a été encensé principalement pour son faux long plan séquence de 1h58 et son côté immersif. Alors oui, il est vrai que techniquement, c’est réussi. Si les raccords sont nombreux quand on y fait attention, le tout est fluide et nous plonge totalement dans son univers. Sam Mendes est un bon réalisateur, il a le sens du cadre, le sens du rythme et se livre ici à une sorte de ballet macabre assez fascinant. Le tout est superbement éclairé, certains plans tenant presque de la peinture, naturaliste ou expressionniste en fonction des séquences.

Mais ce n’est pas la raison principale qui m’a fait aimer 1917. Le vrai atout du film à mon avis, c’est George MacKay. Il est présent à l’écran durant la quasi-totalité du film et c’est à travers (et dans) ses yeux que nous suivons les évènements. L’acteur livre une prestation impressionnante et souvent poignante. Bref, il est au top.

Tu l’auras donc compris, ces deux aspects – esthétiques et performance d’acteur – font que je ne peux que te conseiller vivement de jeter un œil à 1917. Et puis ça tombe bien, c’est le confinement, tu as le temps.