American Girl de Jessica Knoll – Page-turner aux faux airs de chick-lit

J’ai beau me gratter la tête aussi sauvagement que possible, impossible de me souvenir où j’ai entendu parler pour la première fois du premier roman de Jessica Knoll, American Girl. Mais comme il figurait néanmoins dans ma petite liste de romans à lire (qui compte aujourd’hui 1511 livres…).

Mais revenons à notre American Girl. Ani a 28 ans, est rédactrice d’un prestigieux magazine féminin et est fiancée avec un homme riche, beau et charmant. Bref, elle a tout pour être heureuse et a une vie parfaite. En apparence seulement. Car Ani cache un passé difficile lié à un fait divers qui a bouleversé ses années lycées.

American Girl commence dans une ambiance totalement chick-lit : job de rêve, milieu new-yorkais privilégié, préoccupations assez futiles autour du mariage et du regard des autres. Sauf qu’Ani n’a pas le côté sympathique d’une Bridget Jones : en fait elle apparait rapidement comme une pimbêche un peu ingrate. Bref, elle agace.

Mais lorsque Jessica Knoll nous fait plonger dans le passé de son héroïne grâce à des récits flashbacks qui surviennent entre chaque chapitre au présent, on découvre progressivement l’adolescence d’Ani et avec elle, les secrets et épisodes marquants qui expliquent en partie cette attitude de pimbêche qu’elle cultive. Ce sont surtout ces passages qui portent tout le roman et qui lui octroient ce côté thriller captivant. American Girl se révèle en effet un véritable page-turner : le lecteur réalise à mi-parcours qu’il a développé un besoin irrépressible de savoir tout ce qu’il s’est passé dans cette école huppée.

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