Silo de Hugh Howey – Dystopie souterraine

Le livre de Hugh Howey a habillé les panneaux publicitaires du métro parisien durant quelque temps lors de sa sortie. Il n’en fallait pas plus pour me persuader de me plonger les yeux fermés dans Silo, cette dystopie au titre mystérieux.

La fin du monde a eu lieu et quelques milliers de survivants ont établi une nouvelle société dans un silo souterrain étendus sur de nombreux étages. Dans cet univers souterrains, les règles de vie sont strictes et il n’est surtout pas permis de remettre en question le pouvoir ou de parler du monde extérieur. Ceux qui le font sont envoyés dehors, où ils meurent de la toxicité de l’air. Mais l’air extérieur est il vraiment mauvais ? Tout ceci n’est il pas qu’une grande supercherie ?

Silo nous raconte ce monde souterrain avec précision et intensité, si bien que nous visualisons vraiment les escaliers sans fin et la lumière artificielle de ce microcosme. Cet univers inventé prend véritablement vie au fil des pages, se déployant avec facilité au fil des lignes. Très visuels, les lieux et les atmosphères du roman sont décrits à la perfection par Hugh Howey.

Au cours du roman, nous suivons plusieurs personnages, tous très différents et tous fascinants à leur manière. Tout en simplicité, les héros du roman sont tous profondément humains et complexes. C’est grâce à eux que l’histoire évolue. Bien qu’au départ le rythme soit lent, quand l’action commence, elle ne s’arrête plus et les retournements de situation sont aussi nombreux qu’imprévisibles.

Simple et fluide, Silo se termine dans un climax très bien amené qui nous en dit suffisamment pour nous donner envie de lire la suite et assez peu pour que les hypothèses se multiplient dans votre tête.

Une excellente lecture !