La seule raison pour laquelle je me suis retrouvée devant Unafraid de Melody Grace, c’est parce que je l’ai gagné. Rien que la couverture me faisait déjà mourir de rire. Le résumé n’a fait qu’accentuer ma mauvaise impression.
Brittany Ray a une mauvaise réputation dans sa petite ville de Beachwood Bay et ne croit ni en l’amour ni au bonheur. Et pourtant, elle garde l’espoir secret d’une vie meilleure. Alors quand Hunter Covington, riche héritier et amour d’enfance de la jeune femme, revient en ville, Brittany voit son cynisme se fissurer peu à peu.
Quel roman mes aïeux ! C’est mal écrit. Très mal écrit. A vrai dire, ça aurait clairement pu être écrit par une adolescente de 3ème. Au niveau du vocabulaire, de la syntaxe des phrases, rien n’est recherché. Notons également la volonté pressante de l’auteur de glisser au milieu de mots simplistes des vulgarités dispensables.
Au niveau de l’histoire, ça ne vole guère plus haut qu’un livre de la collection Cœur Grenadine. Une jeune femme prétendument rebelle rencontre le prince charmant et après des obstacles aussi nuls qu’inintéressants, ils finissent par se déclarer mutuellement leur amour indéfectible. Aucun intérêt.
Les seules choses qui différencient Unafraid du fantasme d’une collégienne immature sont les scènes de sexe qui viennent se nicher deux trois fois au cours du récit. J’imagine que Melody Grace veut en faisant cela rejoindre la ligne des romans pseudo-érotiques lancés par 50 Nuances de Gris.
Au final, entre l’histoire ridicule, l’écriture nunuche et les passages de sexe aussi excitants qu’un cours de tricot, Unafraid est aussi passionnant qu’un téléfilm érotique des années 70 diffusé sur TMC à 3 heures du matin.
Melody Grace, je ne te remercie pas.
Boires et Déboires d'un Zéro Masqué 