Le testament de John Grisham – Bob Morane version avocat alcoolique

Pour continuer sur ma lancée d’auteur dont je connais le nom sans avoir lu les écrits, je me suis attelée à la lecture du Testament de John Grisham, décrit comme un policier d’aventure.

Le milliardaire Troy Phelan meurt. Ses trois ex-femmes et ses six enfants se frottent les mains et s’imaginent déjà riches. Mais c’était sans compter le dernier testament du vieil homme qui déshérite cette famille qu’il considère comme des rapaces au profit d’une septième enfant, Rachel Lane, une mystérieuse fille illégitime dont personne n’a jamais entendu parler auparavant. Nate O’Riley, un avocat alcoolique tout juste sorti de cure de désintoxication, est envoyé à la recherche de la jeune femme, missionnaire dans la région reculée du Pantanal au Brésil.

Le testament commence sur les chapeaux de roue. Très vite la trame se met en place, les personnages nous sont dépeints sans complaisance et avec une ironie implacable, et le marasme juridico-policiaire semble poindre le bout de son nez.

Mais voilà, bien vite, on se retrouve avec Nate, un personnage assez peu passionnant, à partir à la recherche de cette Rachel. Le roman bascule à ce moment là dans la psychologie puisqu’il semble s’intéresser plus aux tourments internes de Nate qu’aux démêlés juridiques de l’affaire. J’ai trouvé ces parties assez longues et clairement inférieures à celles consacrées aux magouilles abjectes des avocats et héritiers déchus pour mettre la main sur la fortune.

Le testament pêche également selon moi par son manque de suspens et sa légère tendance aux bons sentiments.

Bref, c’est sympatoche mais pas beaucoup plus.